Moringa et développement durable : 2 exemples de micro-projets menés par Microfel au Burkina Faso

Comment le Moringa peut-il aider à lutter contre la malnutrition et aider au développement au niveau local ? A l’occasion de la Journée Mondiale de L’alimentation (World Food Day), nous présentons deux micro-projets menés par Microfel. Cette association, fondée il y a une quarantaine d’années, met en place des projets de culture durable de Moringa dans les pays les plus démunis.

La culture du Moringa au Burkina Faso

Le Burkina Faso doit faire face à un enjeu de taille : déforestation, avancée du désert, saison des pluies qui raccourcit…  Avec pour conséquences des terres plus arides, plus pauvres et des rendements qui diminuent.

Pour enrayer ce cercle vicieux, Microfel aide à recréer du bocage grâce à la culture du Moringa dans des zones déforestées, où les sols sont particulièrement pauvres. Elle apprend également aux agriculteurs à régénérer ces terres, en pratiquant la rotation des cultures ou bien en fabricant du compost végétal.

La présence de bocage prévient en outre le ravinement provoqué par les pluies et l’appauvrissement des sols qui en découle.

Microfel apprend également aux populations à utiliser le Moringa. Comment faire sécher les feuilles, presser les graines pour obtenir de l’huile, utiliser le tourteau pour purifier l’eau, comment l’intégrer à l’alimentation… Microfel a d’ailleurs édité un guide de recettes à base de Moringa destiné aux habitants du Burkina, avec notamment la recette du plat traditionnel, le Tô.

L’action de l’association a porté ses fruits, si bien  qu’aujourd’hui de plus en plus d’agriculteurs ont planté du moringa et peuvent vendre l’excédent de production sur les marchés locaux.

L’exemple de Reo

Microfel est également intervenu sur un projet d’accompagnement dans le village de Réo au Burkina Faso. Ce gros village de 20000 habitants, situé dans le centre du pays, est frappé par une extrême pauvreté. Le SIDA fait des ravages dans la population, avec, pour conséquence, un très grand nombre d’orphelins.

C’est dans ce contexte que Françoise Coste a créé l’orphelinat « La Case d’Accueil ». Elle a ainsi pu sauver de nombreux enfants souffrant de malnutrition grâce au Moringa. Pour l’alimentation des nourrissons, elle fait infuser des feuilles pour la préparation des biberons et les remplit avec cette infusion. Elle ajoute également des feuilles de Moringa à la bouillie des bébés qui sont en âge de recevoir une alimentation solide.

Microfel soutient des groupements de jardiniers pour développer les parcelles de culture de Moringa et leur permettre d’écouler les surplus de production dans les pays voisins comme le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire ou bien vers la France et l’Europe. Les populations locales ont ainsi la possibilité de vivre de leur production.

En savoir plus sur l’association Microfel :

Site de Microfel

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